PRIX DU LAIT « Grâce à la normande, 331 €/1 000 l cet hiver »
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Avec 318,85 €/1 000 l en 2009, Hervé Guyot et ses deux associées figurent au top 10 du prix du lait de leur laiterie (980 producteurs). Même s'il a baissé de 58,58 € entre 2008 et 2009, ils s'estiment plus armés pour résister à la crise laitière grâce à la normande. Ils sont éleveurs à La Noë-Blanche (Ille-et-Vilaine) avec un quota de 560 000 l pour 80 vaches.
Les taux élevés que la race fournit augmentent le prix de base de 50 à 60 €/1 000 l, selon les mois. Entre mars 2009 et mars 2010, le TB moyen s'est élevé à 46,9 g/kg et le TP de 37,4 g/kg (résultat contrôle laitier) pour 7 613 kg de lait brut par vache. Hervé n'attribue pas ces résultats au type de ration apporté mais à la sélection génétique. « Depuis longtemps, nous choisissons des taureaux qui augmentent le lait tout en maintenant, voire améliorant, les taux dans la mesure du possible. » Cet hiver, l'EARL a perçu un prix moyen de 331,38 €/1 000 l, non pondéré des volumes.
Entre 306,21 et 361,73 €/1 000 l
Au plus bas en octobre, il s'élevait à 306,21 €/1 000 l pour un prix de base de 252 € intégrant une flexibilité de 10 €. Au plus haut en janvier, il était de 361,42 € (292,55 € de prix de base, flexibilité de 2,45 € déduite). « La sélection normande doit veiller à maintenir la richesse du lait en matières grasse et protéique. C'est son principal atout, surtout en temps de crise. »
Pour un meilleur pilotage des charges et de la trésorerie, il préférerait un prix du lait fixé à l'année et non au trimestre. « Nous manquons totalement de visibilité cette année. »
CLAIRE HUE.
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